Today is a good day.
Je le savais!
Je me lève du mauvais pied, comme 90% des jours qui occupent ma très chère existence, mais ce matin j'ai décidé de lutter contre cette mauvaise humeur!
Je m'allume donc une clope à 7h45, après cinq allumettes utilisées pour réussir à cramer le bout. Après un court planage, une idée domine ma tête (yeah) : ce sera une putain de bonne journée! J'avance donc souriant, "motived" vers l'université Jules Verne qui m'attend à bras ouvert. S'enchainent alors quatre longues heures de Travaux dirigés dans deux des plus palpitantes matières constituant la mention physique : la thermodynamique, où l'on réapprend en choeur à utiliser un thermomètre (vachement dur, faut pas s'y fier), et les mathématiques, où le professeur qui a l'air aussi intéressé que nous par ce qu'il dit nous donne envie de nous pendre en groupe, tellement ses dérivées sont casse pied, et inutiles. (Pis il explique rien, c'est pas un vrai TD, quoi)
Vient alors l'heure tant attendue du déjeuner, où je retrouve enfin une amie de prépa qui me manquait plus que sérieusement : on a pu retrouver nos bonnes vieilles vannes, et des nouvelles. (Et mes cheveux longs sont parfaits, je te permets pas!)
On passe donc notre temps ensemble, tranquilou, de midi à deux heures environ.
Quand, miracle des coïncidences, je rencontre Mémé (nom de code, afin qu'elle garde un pseudo anonymat, mais sinon oui, ce pseudo-surnom est laid à souhait) : on tape la discut' à trois, mon namie de prépa s'en va en anatomie, et je décide d'accompagner la seconde à son amphi (il m'arrive de faire gentleman).
Et c'est là, après qu'elle m'ait présenté ses soit-il dit au passage très sympathiques copines/amies que j'ai appris un truc que j'étais pas censé savoir.
Disons que mes quelques espoirs de ces derniers jours n'étaient que du vent.
Elle est avec, et elle n'a prévenu absolument personne.
Au début, on sourit, on fait toujours bonne impression... On fait style qu'on lui en veut un peu pour la cachoterie mais sans plus.
Pis je leur dis au revoir, car c'est l'heure des cours.
On sort, il fait beau dehors, c'est agréable.
Je fume une clope, et je ferme les yeux.
Je renchaine vite avec une seconde, je dois plus penser.
Merde, ce foutu paquet est vide!
Je suis seul dans la fac... Ils paraissent tous si heureux, est-ce que eux aussi, ils cachent toujours ce qu'ils ressentent à ce point?
La carapace sentimentale que je me suis construite au collège semble s'émietter de jour en jour. La voix dans ma tête me guide toujours en me conseillant de me protéger du regard des autres de garder tout pour soi.
Pourquoi j'y arrive plus?
Avant tout passait si bien, je m'enfermais, et ça finissait par passer.
Je l'aime bordel, et je sais aujourd'hui qu'il ne se passera jamais rien : ce gars a volé mes rêves.
Dans le genre intuition de merde matinale, je pense que je suis passé dans la catégorie "professionnel".
Et puisque la mode est à la météo dans certains blogs, je dirais que le ciel m'est tombé sur la tête.
Bonne soirée.